Né
le 19 Mars 1952 à Tunis, Hatim JAÏBI-RICCARDI est le fils de feu
Béchir JAÏBI, fonctionnaire du Royaume de Tunis puis de la
République tunisienne, et de feu Maître Marie-Thérèse-Rose-Renée
RICCARDI, ex-fonctionnaire coloniale en Tunisie, puis coopérante
technique détachée par le Ministère français de l’Industrie à
Paris auprès du gouvernement tunisien dans le cadre du programme
d’aide aux pays nouvellement indépendants et en voie de
développement (années 1960). Au début des années 2000, HJR a
entrepris de raconter cette période de vie dans le tome 1 d'une
saga, "Chroniques
ifrikiennes, fragments d'existences", Bizarre.fr Éditions,
Montpellier, novembre 2004, 360 p. Cet ouvrage a été réédité en
avril 2016 aux Éditions du Lys, association
fondée et présidée par l'auteur.
Arrivé
à Montpellier en 1970 pour y poursuivre ses humanités, il obtient
une licence d’enseignement de lettres françaises traditionnelles,
une maîtrise d’études théâtrales et un doctorat d’études
cinématographiques à l’Université Paul Valéry de Montpellier
III. Dans le même temps, il acquiert au sein de cette même faculté
le diplôme de l'Institut Supérieure d’Animation et de Gestion
d’Entreprises Culturelles (major de promotion en juin 1977). En
octobre 1977, il est nommé enseignant à la Faculté des Lettres et
à l’Institut de Presse et des Sciences de l’Information de
l'Université de Tunis, ville où il développe en outre des
activités de journaliste d'opinion dans la presse francophone locale
; durant cette même période, il intervient ponctuellement au
Département de Communication Sociale de l'Université Catholique
Francophone de Louvain-la-Neuve en Belgique sur le journalisme
francophone en Afrique du Nord.
Il
quitte Tunis deux ans plus tard dans des conditions quelque peu
rocambolesques… Il a conté toutes ces expériences dans le tome 2
de la saga sus-mentionnée intitulé "Chroniques
languedociennes, tranches de vies de Carthage à Montpellier ",
éditions Lettres de Sable, Palavas-les-Flots, juin 2009, 415 p.
De
retour à Montpellier en 1979, il se retrouve formateur d'adultes à
l'Institut de Recherche Sociale Appliquée (IRSA à Castries) et
professeur de langue, littérature et civilisation françaises pour
étudiants étrangers à l'Institut Méditerranéen d'Initiation à
la Culture Française de Fabrègues, dans l'Hérault (IMICF, Château
d'Agnac, Fabrègues).
En
mars 1981, il se lance "en autodidacte", avec l'aide de son
ami Jacques GONZALES (ingénieur cadre IBM, responsable au sein du
service formation de l'usine de la firme à La Pompignane, à
Montpellier), dans la création de sa première micro-entreprise
indépendante, le centre de formation FORHUM,
dont il installe le siège social à l’Enclos des Lys, 585 rue de
l’Aiguelongue, à Montpellier (1,5 collaborateurs la première
année).
Douze
ans plus tard, il est à la tête du groupe régional FORHUM
- PRODUCTIONS DU LYS
(15 permanents, 35 intervenants) qui développe des activités de
sélection, de formation et de placement de ressources humaines,
d’ingénierie informatique, de coordination de joint-ventures
régionales et d'implantations de réseaux informatiques clés en
mains après les reprises successives, sur Nîmes, en 1990, d’une
école de vente ("Job School", en janvier) et d’une
société d’assemblage électronique ("MI2", en juillet).
En
douze ans d'activités, ce groupe a permis entre autres le maintien
en Languedoc-Roussillon de très nombreux emplois induits (placement
ou reclassement de travailleurs involontairement privés d'emploi),
et l'implantation d'entrepreneurs investisseurs extérieurs, parmi
les plus importants de la région actuellement.
Il
a conté cette candide et passionnante expérience entrepreneuriale
décalée dans le tome 3 de la même saga déjà citée : "Chroniques
septimaniennes, le lys sur la colline", Les Éditions du Lys
(association
d'aide à l'écriture et à l'édition qu'il a créée en juin 2013), Montpellier, septembre 2013, 315 p. . En
juillet 1993, il bénéficie de l'opportunité de créer, avec l'aide
de Pierre CHAUVIRE (consultant international senior en gestion
d'entreprises, études de faisabilité de projets et analyse de
trésorerie, aujourd'hui disparu),
le
cabinet SOME
(Support Opérationnel au Management et à l'Expansion), avec lequel
ils tentent alors ensemble de diffuser la méthodologie de
"Trésorerie
de Management"
élaborée par ce dernier.
Hatim
JAÏBI-RICCARDI poursuit de nos jours cette activité en fédérant
des compétences et des talents autour du cabinet sous l'enseigne du
Réseau
Lys Agora
pour participer au lancement de "jeunes pousses" et
apporter aux entreprises des services en formation, en assistance à
la création d'activités, en organisation de sociétés et en
développement de projets.
Depuis
2010, il est aussi revenu à ses premières amours en entamant une
coopération avec la société de production audio-visuelle ALTAMIRA
Films
créée et dirigée par Pierre GUY, un très ancien camarade
d'université avec lequel ils avaient été disciples du même
professeur de cinéma, le regretté Henri AGEL, créateur de la
première section d'études cinématographiques de l'Université Paul
Valéry de Montpellier III, au début des années 1970.
Il
préside, coopère et/ou participe aussi à l'animation de diverses
associations ou sociétés : le D.A.V.O.S
des PME,
Euréfa,
60000
Rebonds,
Apogée
FormaLys,
On
Street Web
(ex-Onweb-Marketing), Partout
de la Culture...
Par ailleurs, à la demande de sa faculté d'origine, il intervient
depuis 2010 auprès des étudiants en Master
2 de négociation internationale en milieu interculturel
de l'Université Paul Valéry de Montpellier III. Enfin, depuis début
2017, il a assuré des modules d'enseignement à Montpellier Business
School.
En
juillet 2015, il a hérité de la présidence de l'association de
formation Apogée FormaLys ; avec l'aide de son ami Michel LE DAMANY,
expert-comptable honoraire, et d'une équipe d'une dizaine de chefs
d'entreprises et formateurs indépendants, il s'attache maintenant à
assurer le développement de cette activité au bénéfice des
TPE-PME en Occitanie.
Depuis
l'été 2018, il participe au développement d'une association
professionnelle, le "Club
OFM" (Organisation, Force, Maîtrise, www.clubofm.net),
destiné à offrir à ses membres une boîte à outils de croissance et de prise en main de sa destinée professionnelle.
Par
ailleurs, à la demande d'associations et de collectivités de son
environnement, il assure des conférences sur "La
défense de la langue française... par un natif non hexagonal",
"Le
dessous des cartes de la révolution du jasmin et des printemps
arabes",
les "Causes,
développement et probables conséquences de l'islamisme djihadiste",
lesquels ont été notamment initiés à partir de son pays de
naissance depuis décembre 2010 - janvier 2011, et "Les tenants et aboutissants du mouvement des gilets jaunes", actualité oblige !
Grand
amateur des arts du spectacle, de la parole et de l’écriture, il
s'est adonné quelques années à la scène en qualité de comédien
non-professionnel et de metteur en scène à l’occasion. Il a
également réalisé quelques courts-métrages de commande
(ethnologiques et sociologiques) pour son université
montpelliéraine. Il a publié plusieurs articles dans des revues
universitaires (sur la communication écrite et audio-visuelle
francophone en Tunisie notamment), et il caresse actuellement le projet de la
rédaction du tome 4 de la saga déjà évoquée...
Le 1er
janvier 2016, il a été promu au grade de Chevalier dans l'Ordre des Palmes
Académiques.
"Mens
sana in corpore sano": convaincu de la validité de cette
maxime, mais peu sportif de tempérament, il a, pendant dix ans,
pratiqué l’escrime en dilettante (par tradition familiale).
Aujourd’hui, il se contente de footings dominicaux au zoo
montpelliérain de Lunaret avec son petit groupe d'amis décideurs
locaux, les "Péripatéticiens du dimanche", et de quelques
randonnées pédestres de week-end entre amis dans les Cévennes
toutes proches, ou les Pyrénées un peu plus lointaines ; mais il
avoue très honnêtement que c'est la pause conviviale du pique-nique
qui constitue le moment de ces équipées qu'il apprécie le plus !
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